Alfred Isaïe Biziou mesurait adulte 1m45 et pesait 42 kg : c'est indiqué sur la carte postale du post précédent. Physiquement, il n'avait donc pas poussé les choses bien loin.
Pourtant c'est un petit personnage de Guémené où il exerça comme coiffeur. On trouve sa trace dans notre bourgade, ainsi que celle de ses deux filles et de son épouse, en 1906, mais il avait dû arriver un peu avant.
En fait, il est né à Paris, le 31 octobre 1864, "à 1 heure du soir", au 116 de la rue de la Pépinnière dans le 8ème arrondissement. Cette rue existe encore : elle démarre vers la gare Saint Lazare et se prolongeait vers les Champs-Elysées. La partie où naquit Alfred est devenue la rue La Boétie. Le 116 devait être assez près de l'illustre avenue de Paris.
Papa Biziou se prénommait Pierre Isaïe. Tourangeau âgé de 35 ans au moment de la naissance du petit Alfred, il exerçait dans la capitale le noble métier de taillandier. Il avait épousé le 14 février 1856 Rose Marguerite Théret, sans profession. La noce avait eu lieu à Francueil, en Indre-et-Loire.
Alfred ne resta pas à Paris. On le retrouve ainsi à Nantes où il tient boutique de coiffeur au 1, quai du Bouffay, et où naissent ses trois enfants : Noémie, le 13 mai 1894 ; Alfred, le 30 mai 1896 (il ne vécut guère) ; Berthe, le 9 septembre 1898. Il avait au préalable épousé une nantaise, Marie Pesnaud née en 1862.
La petite famille quitta la métropole océane pour Guémené. L'échoppe du barbier se trouvait route de Redon. Sur la carte postale ci-contre, on en voit la devanture avec Biziou sur le pas de la porte.
Talentueux, Biziou avait apparemment la bosse de la photographie. Certains de ses clichés sont devenus cartes postales, comme les deux que je joins ci-après (le boulevard de la gare ; les jardins de Guémené).
J'ignore jusqu'à présent où il a fini. A Guémené sans doute.
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