Les "hyonnaisiens" ne seront pas surpris par le décor : peu de choses ont changé depuis 50 ans.
On reconnait sans peine les bâtiments, identiques encore aujourd'hui.
Grand-mère Gustine est alors âgée d'environ 65 ans et on est probablement en août, pendant les vacances, assez tôt le matin vu la direction des ombres.
Les travaux de tous les jours pouvaient revêtir des aspects extrêmenent exotiques et passionnants pour un enfant des villes. Pourtant, nous n'avions pas de machine à laver le linge à cette époque à Paris (au passage je me demande comment on se débrouillait...).
On voit derrière la grande bassine sur laquelle est posée une planche où le linge est frotté, des lessiveuses dont une, posée sur un trépied.
On reconnait sans peine les bâtiments, identiques encore aujourd'hui.
Grand-mère Gustine est alors âgée d'environ 65 ans et on est probablement en août, pendant les vacances, assez tôt le matin vu la direction des ombres.
Les travaux de tous les jours pouvaient revêtir des aspects extrêmenent exotiques et passionnants pour un enfant des villes. Pourtant, nous n'avions pas de machine à laver le linge à cette époque à Paris (au passage je me demande comment on se débrouillait...).
On voit derrière la grande bassine sur laquelle est posée une planche où le linge est frotté, des lessiveuses dont une, posée sur un trépied.
En fait, dans le lavage, tout était curieux et source d'intérêt : faire le feu sous la lessiveuse ; voir bouillir l'eau et les jets de liquide blanc en ébullition par le champignon ; l'usage du bâton (un manche à balai) pour remuer les draps et les sortir sans se brûler ; etc...
La planche en travers de la bassine était lisse et blanche à force de lavages.
Et ma grand-mère, en tablier et sarrau, frottait avec conviction car elle avait passé une bonne partie de sa vie à laver le linge, pour elle ou pour les autres.
La planche en travers de la bassine était lisse et blanche à force de lavages.
Et ma grand-mère, en tablier et sarrau, frottait avec conviction car elle avait passé une bonne partie de sa vie à laver le linge, pour elle ou pour les autres.
la lessiveuse ! Même "en ville", à cette époque, nous avions une lessiveuse au sous sol et elle ne servait pas qu'à la lessive ... en été l'abondance des fruits du jardin permettait les conserves. Bien entourés de chiffons et autres torchons, les bocaux de cerises y étaient mis en stérilisation !
RépondreSupprimerAvez-vous connu la boule de bleu ? (pour blanchir le linge !)
Quant à la planche lisse et bien blanche, elle servait de table d'appoint pour les pique nique à la plage ! Un trou dans le sable pour y mettre les petites jambes, la planche posée en travers et voilà comment nous pouvions manger sans trop de sable dans les sandwichs ou les assiettes. Nos parents étaient hautement ingénieux et sans fierté mal placée.
Votre commentaire me fait bien entendu plaisir car la lessiveuse un élément central de mes souvenirs de Guémené et plus particulièrement de ma Grand-mère. J'avoue que je n'ai pas la réponse à la question de la boule bleue. Je suis également interpellé par la question de la lessive en ville. Je me demande en effet comment cela se passait chez moi, je n'en conserve aucune mémoire. On devait pourtant bien laver le linge !
SupprimerNos parents étaient en effet débrouillards, à l'instar de toute une génération qui avait dû faire face à toute sorte de défis pratiques...