Il s'en passe de belles dans nos campagnes, si j'en crois ce qu'on lit dans l'Ouest-Eclair du 13 janvier 1916 !
Non ! il ne s'agit pas d'une quelconque Matahari vendant de pauvres secrets militaires aux Boches : non, c'est bien pire !
Là, on touche à l'espionnage industriel, au pillage du fonds gastronomico-culturel de notre patrie, celui dont les effets durent encore.
Jugez-vous même ce crime dont bruissent les colonnes de l'ancêtre de notre Ouest-France :
Le journaliste de Ouest-Eclair qui écrit ces lignes, est tellement ému par l'énormité de la chose, que "Balleron" devient "Balcon". Sans doute était-il aux premières loges...
On relèvera toutefois la sobriété de l'article, indice que l'enquête n'était sans doute pas terminée et que tous les tenants et aboutissants n'étaient pas encore mis à jour.
Ce qu'il ne dit pas en effet, mais que l'on peut bien dévoiler aujourd'hui à la lueur des archives militaires, c'est que la personne qui a acheté les bonnes saucisses de Balleron était un agent de l'Abwehr de l'époque !
Et c'est ainsi, que forts d'un échantillon de 35 saucisses de Guémené-Penfao, chimistes et industriels allemands n'ont eu évidemment aucun mal à concevoir la saucisse soit-disant de Francfort.
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