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lundi 9 juin 2014

Mais où donc courtils ?


Encore un petit article sur un vocable que l'on retrouve sur le territoire guémenois à plusieurs endroits et sous différentes déclinaisons.

Le terme "courtil" est un vieux mot français qui désigne un jardin attenant à une ferme, un jardin ou en enclos champêtre.

En principe donc, à l'instar des "Chaintres" évoquées dans l'article précédent, les Courtils caractérisent des lieux-dits situés auprès d'habitations des villages.

A l'examen, on dénombre quatorze façons d’accommoder le "Courtil" à Guémené, réparties sur un peu moins d'une vingtaine de sites.

Le plus simple c'est évidemment le "Courtil" dont on trouve un exemplaire à la Biliais et un autre à Orvault.

Au pluriel, Balleron accueille les "Courtils". Mais les "Grands Courtils" concernent la Vallée, le Bot et la Daviais.



Ensuite viennent des formes composées.

Les "Courtils du Bois" désignent une bande de terrain situé en bas du parking devant la Mairie, dans le Bourg de Guémené. On trouvera les "Courtils Hauts" à la Bourdonnière.

C'est ensuite une litanie où "Courtil" fait l'objet d'une précision sous forme d'un complément (de lieu, en général).

On a ainsi : le "Courtil de Derrière" (à la Lucrais) et celui "de Devant" (à Coisnerion et au Bourg-Jamet).

Puis viennent le "Courtil de l'Aire Colin" (à  Libon) ; le "Courtil de Là-Bas" (à Tréguely) ; le "Courtil de la Porte" (à Dastres) ; le "Courtil du Four" (à Balleron) ; le "Courtil du Puits (aux Rivières) ; le "Courtil au Vin", bande de terrain contre le jardin de la Cure, dans le Bourg ; et le "Courtil de Richebourg" (à...Richebourg).

Ces "Courtils" sont moins nombreux que les "Jardins" dont on dénombre environ vingt-cinq variétés parmi les lieux-dits de Guémené.

Mais ce sera pour une prochaine fois.

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