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dimanche 10 juillet 2016

Antique Guémené


La récupération de vieilles photos auprès de Jacky Michel et de la mairie de Guémené me permet de mettre à disposition de tous (ce "tous" est certes un peu présomptueux) des clichés inédits.

Ce matin il faisait beau - il paraît d'ailleurs que cela ne va pas durer - et je suis donc parti en repérage avec l'idée de confronter anciennes et actuelles vues de divers lieux du bourg représentés dans le fonds photographique dont je dispose.

Je suis d'ailleurs preneur de tous les fonds photographiques concernant la commune et son passé, à bon entendeur salut !...

Voici donc huit "avant - après" de Guémené :


- Guémené-Penfao 1899 :

Il s'agit de quatre photos prises en 1899, probablement au même moment. Elles portent pour deux d'entre elles sur les courses hippiques, pour une troisième sur un concours de chevaux et enfin, pour la dernière, il s'agit d'un taureau appartenant à la famille du photographe.

Il est possible que ces quatre clichés aient été pris lors du Comice agricole, car non seulement les Comices étaient l'occasion de divers concours, notamment d'animaux, mais ils étaient souvent accompagnés de courses hippiques.

Je n'ai pas été à Lizien car la prairie où se déroulait jadis les courses de chevaux ne peut plus être qualifiée aujourd'hui d'hippodrome. En revanche, j'ai retrouvé l'endroit où se tenait le concours de chevaux : il s'agit de la rue de Beslé, juste derrière la mairie. 

La photo du taureau est bien entendu prise place Simon : elle montre la rue de l'Hôtel de ville, avec à droite le "Bon Marché", aujourd'hui un café, et l'hôtel du Petit Joseph.

































Le Chalet :

C'est là que je vins quelques jours en septembre 1987 quand mon premier fils avait un mois. Il brailla une bonne partie de la nuit dans le silence de cet hôtel...

Voilà donc une photo montrant la bâtisse à la fin de sa construction, en 1904. Un bâtiment complémentaire existe aujourd'hui, accolé derrière.

Assis sur un banc, entre le "Chalet" et le moulin à droite, le propriétaire de l'époque, sans doute. A noter que c'était une demeure à usage privé, au départ, transformée en pension de famille, puis en hôtel, par la suite.



















- "Château-Gaillard" :

Je ne connais pas l'origine du nom de ce petit bâtiment qui faisait l'angle de la rue de l'Hôtel de ville et de la rue de Beslé, à côté de la mairie. J'ai connu une boulangerie à cet emplacement occupé aujourd'hui par une agence immobilière.





















- Petite place près de la mairie :

La photo ci-après a été prise vers 1900. On distingue, de gauche à droite : une pâtisserie, la quincaillerie Haméon, une pharmacie et l'Hôtel du commerce.




- Rue de l'Eglise :

Cette photo qui date probablement des années 60 - 70 est prise rue de l'Eglise, à l'angle où une ruelle rejoint la rue de Mirette. La grande maison accueillait au rez-de-chaussée le magasin de chaussures de madame Bréger. Le petit appentis sur le côté hébergeait un cordonnier.




- Épicerie Lepage :

Un autre cliché des années 70, peut-être : l'épicerie Lepage, à l'angle de la petite rue de Mirette et de la rue de l'Hôtel de ville. A côté, le salon de coiffure Rousseau.




















- Café charcuterie Jarnot :

Située place de l'Eglise, la façade de cet établissement a été grandement remaniée.

Les personnages sur le vieux cliché qui date du milieu ou de la fin des années 20, font partie de la famille de Jacky Michel : sa grand-mère, dans l'embrasure de la porte, et sa (future) mère récemment décédée, en robe à carreaux.

















- Le café Alex Rouaud :

Placé à l'angle des rue de l'Eglise et de l'Epée, c'est aujourd'hui le café "Tempo".























Voilà c'est fini pour aujourd'hui. Mais d'autres photos sont encore à venir. Patience.

2 commentaires:

  1. Finalement un siècle passe vite. On retrouve les maisons, les fenêtres, les toits presque inchangés. Et quand le grand écrivain d'Illiers-Combray déclarait que "les maisons, les routes, les avenues sont fugitives, hélas, comme les années", il ne devait pas connaitre Guémené-Penfao. Ou peut-être avez-vous introduit ce biais en choisissant les moins transformées parmi un grand nombre de clichés.

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  2. Non, le décor ne change pas. C'est à peine si les textes évoluent. Seuls les acteurs disparaissent.

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