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lundi 10 septembre 2012

Faisons brenmer la poêle


Je reviens sur un sujet que j'ai abordé dans un premier post le 13 août dernier.

J'y évoquais une vieille coutume de la St-Jean à laquelle l'un d'entre vous, chers guémenois, chères guémenoises, se souvenait avoir vu son grand-père sacrifier.

Je veux parler de la tradition de faire vibrer une bassine de cuivre emplie d'eau à l'aide d'un brin de jonc posé sur ses bords et frotté avec les doigts.

Voici qu'un autre d'entre vous fournit des compléments importants (il s'agit, en fait, d'un autre petit-fils du même grand-père...). Qu'il en soit vivement remercié et écoutons-le :

L'objet principal nécessaire à la production de cette musique est une bassine, la "poêle", destinée dans les fermes à soutirer la lie du cidre. Il s'agissait donc d'un objet important par sa taille, surement d'un bon mètre de diamètre. Une clé était posée au fond, dans un peu d'eau.

L'action avait lieu, dans la rue Garde-Dieu où demeurait le grand-père. Sa demeure était en effet la maison du "Four à ban" qui aurait pu être célèbre pour avoir été le théâtre de l’exécution de Chouans pendant la Révolution (mais c'est probablement une légende) ; mais aussi pour avoir été le cadre du meurtre d'un notaire au XVIIème siècle comme raconté dans un message antérieur ; et qui est célèbre désormais pour avoir été la scène d'une production musicale originale et haut-bretonne.

Qu'il suffise de dire maintenant que cette action consistait, à Guémené, non pas à "tirer les chèvres" comme vu précédemment, mais à "faire brenmer la poêle".

Brenmer...Pour être complet, ajoutons que le "en" de "brenmer" se prononce "un".

Merci encore à Y.P.

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