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dimanche 11 mars 2012

Jean Marie Benoit, MPLF le 14 mars 1916



Il y a 96 ans, le 14 mars 1916, disparaissait Julien Marie Benoit.

 
-
éléments biographiques :
 

Julien Marie Benoit est né le 9 février 1882 à Guémené, dans le village de La Mignonnais. C'est le fils de cultivateurs dont il est le 4ème enfant. D'autres suivront : la fratrie comprendra 8 enfants. Tous demeurent à La Mignonnais au moins jusqu'en 1901, date après laquelle ils ont dû déménager car j'y perds leur trace.


Son père se prénomme René et sa mère est Françoise Richomme.

La famille Benoi(s)t est une vielle famille guéménéenne enracinée dans le sud de la commune (La Mignonnais, Tréfoux, La Bourdinais). La famille maternelle est issue de villages et communes à l'ouest de Guémené (Les Rivières, Conquereuil, Marsac-sur-Don).


- parcours militaire


A la déclaration de guerre, Julien Marie Benoit est versé dans le 270ème Régiment d'infanterie, un régiment de réserve basé à Vitré. Ce régiment commence par faire mouvement vers la Belgique, participe à la bataille de Charleroi. C'est ensuite la retraite fin août 14 jusqu'à la première bataille de la Marne. Ensuite les tranchées en Picardie, Artois et dans le Nord.


A l'été 1915, le régiment est dirigé vers la Meuse. L'année 1916 le verra à Verdun.


- la fin
 

Julien Marie Benoit est mort le 14 mars 1916, âgé de 34 ans, sur la butte de "Mort-Homme". Voici ce que dit ma source de cet épisode :


"Les jours suivants lui [270ème RI] ménagent de dures épreuves. Le 12, à 18 h. 15, les 17e, 18e et 19e compagnies avec la 1re C.M. du régiment, sous le commandement du commandant Laporte, reçoivent l'ordre de se porter immédiatement à la cote 265, au sud de Béthincourt, pour y relever des éléments du 111e R.I. 

Elles vont occuper en première ligne les pentes nord de la hauteur dénommée « Mort-Homme ». Un bombardement effrayant les y surprend, le 14, à quoi succèdent, par vagues successives, les attaques de l'infanterie allemande. En quelques minutes les tranchées ont été bouleversées. Quand leurs occupants survivants, tout d'abord aveuglés, hébétés, paralysés, commencent à reprendre leurs esprits, ils se voient comme noyés dans une masse de feldgrau.

Le bilan des pertes du 14 mars était le suivant : 5 tués, 36 blessés, 702 disparus. Inutile d'ajouter que parmi ces derniers se trouvaient de nombreux morts, toute vérification étant devenue impossible du fait de l'avance des Allemands en ce point."


Ainsi s'acheva dans un cauchemar la vie de Julien Marie. Sans doute fit-il partie des 5 tués identifiés ou bien fut-il retrouvé - mort - et identifié ultérieurement, parmi les 702 disparus. Toujours est-il qu'il dispose d'une tombe à la Nécropole de Esne-en-Argonne, la tombe n° 472. Ce cimetière est au Nord du plan de situation ci-après, peu loin de son lieu de décès.




- e-bibliographie :


Ci-joint le lien vers ma source d'information. Il s'agit d'un texte (intéressant) à tonalité "patrouillotarde" dans le style de l'après-guerre :


HISTORIQUE DU 270e Régiment d'Infanterie
au cours de la Campagne contre l'Allemagne (1914 -1918)
RENNES IMPRIMERIES OBERTHUR 1920


http://www.ancestramil.fr/uploads/01_doc/terre/infanterie/1914-1918/270_ri_historique_1914-1918.pdf

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