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dimanche 23 mars 2014

Francis Mercier, maire de Beslé en 1908


Le 3 mai 1908 eurent lieu, en France, des élections municipales, comme aujourd'hui, cent-six ans plus tard.

A Paris, des suffragettes, s'inspirant des méthodes du mouvement féministe britannique correspondant, manifestèrent pour l'obtention du droit de vote : bousculades, carreau cassé...


Rien de tout cela à Guémené, rien de tout cela à Beslé ou à Guénouvry, bien heureusement : nos dames préfèraient la messe.

Adolphe Simon, dernier stade et stade avancé de la dynastie Simon qui préemptait la politique municipale guémenoise depuis plus d'un siècle, avait encore dix ans de règne devant lui. Il n'avait pas d'enfants pour lui succéder : il laissa donc comme souvenir de son passage (et peut-être pour faire oublier qu'un siècle de "simonisme municipal" c'est bien long), l'horloge de la Mairie.

Mais en 1908, comme aujourd'hui, il convenait de désigner un adjoint pour les sections communales de Beslé et Guénouvry.

A Beslé, l'heureux élu se nommait Francis Mercier. A vrai dire François-Marie, plutôt que Francis, mais cela ne fait rien.

Ce Mercier était un tailleur d'habit, comme son papa Mercier. Il était né en 1872 à Beslé. Maman Mercier était marchande.

Ce brave Francis avait épousé en 1899 une jeune fille de Brain, non loin de Beslé donc (pour ainsi dire juste le pont sur la Vilaine à traverser, ou presque), Anna Gilais, qui était la fille du boulanger local.

Ayant pétri et taillé quelques temps ensemble, il eurent une fille, Anna, en 1901. Tout ce beau monde demeurait au bourg de Beslé.

On ne sait cependant quelles inimitiés valurent au brave Mercier de ne recueillir que 18 des 22 suffrages de ses collègues conseillers lors de son élection de 1908...On ne sait non plus s'il fit du bien à sa circonscription, la chronique ne le dit pas. Et il n'y a pas de souvenir.

Il s'éteignit le 29 juin 1933, laissant à sa veuve des "biens meubles et immeubles". C'est déjà ça.

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